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TikTok ou les valeurs familiales
égyptiennes... qui assiège qui ?
Salma Nasr - sciences politiques - M1
Au cours des dernières semaines, l'Égypte a
Your paragraph text une véritable affaire pénale. Les mêmes noms
connu une nouvelle vague de campagnes de
reviennent sans cesse, notamment Suzy Al-
répression contre les créateurs de contenu Ordonya, Om Makkah, Om Sajda et d'autres
sur l'application TikTok, à tel point que cela
qui deviennent rapidement célèbres pour
semble être un cycle sans fin : cela l'affaire plutôt que pour leur contenu.
commence par l'arrestation d'un nouveau
groupe, la médiatisation des accusations, un
débat généralisé sur les réseaux sociaux
entre partisans et opposants, puis l'affaire
disparaît des gros titres pour revenir sous
d'autres noms après quelques semaines ou
quelques mois. Lors de la dernière
campagne, au moins dix hommes et femmes
ont été arrêtés après que des avocats se
qualifiant eux-mêmes de “défenseurs des Ce phénomène n'est pas nouveau en Égypte.
valeurs familiales égyptiennes” aient porté
En 2020, lorsque les affaires Hanine Hossam
plainte, une étiquette devenue courante et Mawadda Al-Adham ont été révélées, les
dans les médias et utilisée pour justifier ces
autorités ont commencé à élaborer une
campagnes. Comme d'habitude, les nouvelle approche pour traiter les réseaux
accusations vont d'actes indécents et
sociaux. Au départ, l'accusation était
d'atteintes aux valeurs sociales à, dans “violation des valeurs familiales”, mais elle a
certains cas, des crimes majeurs tels que le
ensuite évolué vers celle de traite d'êtres
blanchiment d'argent ou la possession de humains, sur la base du fait que les deux
drogues et d'armes, transformant l'affaire en
jeunes filles avaient invité d'autres personnes
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