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D'autres voix plus nuancées, comme celle de
The National, reconnait nombreuses
défaillances éthiques et opérationnelles
qu’opère la GHF mais croient à la fois
qu’elle représente le « moindre mal » dans
une situation où toute autre forme de
distribution d’aide est bloquée ou impossible.
Pourtant, même ces analyses, plus ou moins
positives en faveur de la GHF, soulignent
que ce modèle reste défaillant vu les
conditions restrictives, le contrôle militaire,
et les profondes inégalités dans lesquels elle nourriture, d’eau et de médicaments à Gaza
est encadrée.
Le vrai écueil se résume dans la difficulté de
diffusion d’information relative aux
interventions de la GHF. Suite à la fin de
mai, aucune intervention récente de la GHF
n’est documentée ou vérifiable. Elle ne figure
dans aucun rapport public ou article
crédible, que ce soit en tant qu’opérateur
humanitaire à Gaza ou dans les registres des
organisations actives.
ÉLITE
C’est pourquoi sa position est très souvent
contestée comme polémique et non
suffisamment transparente.
Critiques divergentes mais résultat
univoque : La voix des estomacs vides
demeure inentendues face à la voix de
l’humanité silencieuse. Depuis sa compte
Instagram, la journaliste palestinienne,
Bisan Owda, partage son malaise en tant
que témoin de l’escalade de la famine à
Gaza : « Israël bloque l’entrée de
depuis cinq mois », et ajoute : « Frappez sur
des casseroles devant ses ambassades,
parlements, entreprises complices,
institutions, politiciens et responsables dans
vos pays ».
Cela nous mène à se dire : comment un
même acteur qui, d’une part, alimente le
ravage total des Palestiniens, tente à les
secourir d’autre part ?
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