Page 28 - Issue Fr 57

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VOL.1 , Numero 57OL.1 , Numero 57
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Malgré les alertes croissants, la famine à
Gaza persiste à un niveau
catastrophique. L’ONU, par
l’intermédiaire du système IPC, qualifie
la situation gazaouie comme une
véritable famine où les critères de la
cinquième phase sont réunis : 20 % de la
population n’a plus aucun accès à la
nourriture, 30 % souffrent de
malnutrition aiguë et le taux de
mortalité dépasse 2 morts pour 100 000
personnes par jour. Tout en notant que
ce référencement change d’une minute à
l’autre, la phase 5 en général illustre
parfaitement la fresque morose de
l’effondrement complet des moyens de
survie à Gaza. Rien n’est accessible sur
le terrain, ni d’eau potable, ni de services
de santé, de logement, ni le reste des
besoins élémentaires ne sont satisfaits.
« À Gaza, chaque matin débute par une
angoisse récurrente : vais-je trouver de
quoi me nourrir aujourd’hui ? », a confié
un représentant d’agence journalistique
ÉLITE
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présent sur le terrain, affirmant que la
famine à Gaza atteint un niveau critique.
C’est pourquoi des pressions auprès des
organisations internationales voient le
jour de plus en plus ces derniers
moments, tentant à apaiser la situation
accablante. A la lumière de la réponse à
la famine, la Fondation humanitaire pour
Gaza (GHF), une structure placée sous
contrôle israélien, est créée en 2023 et
mise en place en 2024 par les Nations
Unies. C’est ainsi qu’un groupe de
médecins, d’activistes des droits de
l’homme et d’anciens travailleurs
humanitaires s’est réuni pour fonder une
structure indépendante, apolitique et
strictement humanitaire pour améliorer
la situation humanitaire gazaouie. Cette
organisation moins reconnue à l’échelle
mondiale, a comme mission de
centraliser, coordonner et sécuriser la
livraison de l’aide internationale dans un
contexte de guerre et de siège. Or, elle
reste indigne de confiance .
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