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VOL 1 - NUMÉRO 56 Élite

Aujourd’hui, le monde assiste à une Q2 : Quelle était votre vie quotidienne
montée des discussions sur les relations d’étudiant à la FEPS ? À quelles activités
économiques internationales, telles que participiez-vous, et quelle était votre
l’impact de la hausse des prix de l’énergie relation avec vos professeurs ?

ou la liberté de navigation dans les voies
maritimes. Ainsi, l’économie apporte un J’ai eu la chance d’être enseigné par de
éclairage complémentaire crucial à l’étude grands noms, que je considère comme des
des sciences politiques. figures majeures de l’Égypte, ayant une

En ce qui concerne ma carrière influence académique et politique
professionnelle, j’ai occupé le poste de considérable, tels que : Dr. Rifaat El-
ministre adjoint des Affaires étrangères Mahgoub, Dr. Boutros Ghali, Dr. Amr
chargé des affaires économiques Mohieddin, Dr. Hamed Rabie, Dr. Al-

internationales, puis celui des affaires Ghandour, Dr. Zaki Shafei, Dr. Saeed Al-
européennes. J’ai eu la chance d’avoir Naggar, Dr. Saleeb Raphael et Dr. Nadia
étudié l’économie et les relations Makari.
économiques internationales, ce qui m’a Bien que je n’aie pas été impliqué dans les

beaucoup servi dans mon premier poste activités étudiantes, j’ai mené une vie
au sein de la délégation égyptienne auprès agréable avec mes amis, entre promenades,
des Nations Unies à Genève, où j’ai suivi lectures et autres loisirs. Je voyageais aussi
trois grands dossiers : la CNUCED, beaucoup, notamment en France pendant

l’OMC (anciennement GATT), et le les vacances d’été. J’y ai effectué un stage
Conseil économique et social de l’ONU de trois ans à l’Union des Banques Arabes
dans ses deux sessions à New York et à et Françaises, ce qui m’a permis de réaliser
Genève. que je ne souhaitais pas faire carrière dans

Je tiens à souligner que tout ce que j’ai le secteur bancaire.
appris de mes professeurs à cette époque Mon objectif principal était de rejoindre le
reste gravé en moi jusqu’à aujourd’hui. La ministère des Affaires étrangères.
qualité de l’enseignement était

remarquable, ce qui m’est apparu
clairement lorsque j’ai rejoint l’Institut de
hautes études internationales et du
développement en Suisse. J’avais peur de

constater un grand écart entre mes études
et la vie professionnelle, mais cela ne s’est
pas produit. Je peux donc dire que la
faculté était alors à son apogée, grâce à ses

grands professeurs. Elle attirait de
nombreux étudiants du monde arabe, et
plusieurs dirigeants politiques des
Émirats, du Koweït, du Bahreïn, du Qatar

et de l’Arabie Saoudite en sont issus. Je
suis toujours en contact avec eux.

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